EP. 263 – ayelen parolin, chorégraphe de la compagnie ruda
Crédits Photo : François Declerq (Simple de Ayelen Parolin)
« Le mouvement a une puissance qui fait arriver des choses qui seraient impossibles autrement. » Ayelen Parolin
Aujourd’hui, je reçois Ayelen Parolin, danseuse et chorégraphe.
Ayelen est une argentine qui a choisi la Belgique pour installer sa compagnie Ruda.
Elle raconte ce parcours atypique et son travail chorégraphique dans lequel elle expérimente, joue, provoque pour donner à voir le plaisir d’être en lien par la danse.
Simple est sa dernière pièce où elle s’est concentrée sur l’essentiel, les danseurs.
On l’écoute avec joie,
Dans cet épisode,
Ayelen raconte son enfance dans la danse en Argentine, ce prénom qu’elle s’est donnée à l’âge de 12 ans pour honorer ses origines Mapuche, sa formation EXERCE de Mathilde Monnier, la découverte de l’improvisation, la libération dans la quête de soi – de sa singularité, les chorégraphes qui ont compté : Mathilde Monnier, Mossoux Bonté, Jean-François Peyret, Louise Vanneste, Alexandra Bachzetsis, son solo évolutif 25 juin 1976 qui contient des morceaux de danse d’elle à 7 ans mais aussi des traces de ses collaborations en tant qu’interprète, son besoin de coller, d’assembler, de couper au bon moment, d’être méticuleuse dans la composition, RUDA – le nom de sa compagnie, son besoin d’interroger, la puissance du mouvement, son côté irrévérencieux, excessif, son besoin d’être libre, de travailler en couches, de tenir la contradiction, la persistance, la répétition pour faire éclater quelque chose de nouveau, son attirance pour l’humanité pas prétentieuse, la complexité d’être simple, sa création à venir pour 12 danseurs – Irresistible Revolution qui sera à l’affiche de la prochaine édition de Suresnes Cités Danse, une vie de danse qui est une vie festive.
Partager ce podcast