EP. 201 – LE PLATEAU DE CARO
fonctionnement et rôles d’un théâtre avec les équipes de suresnes jean vilar
Crédits Photo : Sur le grand plateau Jean Vilar au théâtre de Suresnes avec Carolyn Occelli, Alexandre Minel, Arnaud Prauly, Amalia Salle et Maïa Koubi
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« Le théâtre est l’un des derniers lieux de collectif pacifié de notre société. Un endroit où l’on regarde tous dans le même sens, où l’on ouvre notre coeur et notre tête. » Carolyn Occelli
Pour commencer l’année, je vous propose un format inédit – le plateau de Caro – pour mieux comprendre le fonctionnement et le rôle d’un théâtre.
C’est au cœur du théâtre de Suresnes – sur le grand plateau de la salle Jean Vilar – que nous avons posé les micros pour capturer les voix de :
- Carolyn Ocelli, directrice du théâtre et programmatrice,
- Arnaud Prauly, directeur technique,
- Alexandre Minel, secrétaire général et chef d’orchestre de la communication,
- Amalia Salle, chorégraphe et artiste associée, et
- Maïa Koubi, une jeune spectatrice.
5 témoignages pour saisir ce qui se joue dans et par delà ces murs : soutenir collectivement les rêves, la liberté, les partager avec le plus grand nombre.
Dans cet épisode,
Ils racontent que pour faire marcher un théâtre il faut être plusieurs, le théâtre comme dernier lieu de collectif pacifié, un endroit où l’on regarde tous dans le même sens, l’idée de ce plateau pour mieux comprendre leur quotidien, le théâtre dans son quartier, un lieu de culture mais pas que, Olivier Meyer et son rôle dans la légitimation institutionnelle du hip-hop, sa volonté d’aller au delà des étiquettes, accompagner les jeunes artistes comme Mehdi Kerkouche avec Portraits, Amalia Salle avec Affranchies, le rôle d’un directeur technique pour servir le spectacle mais aussi le projet de la directrice, qui est aussi une artiste, l’histoire humaine au-delà de l’histoire technique, les artistes en résidence, faire des spectacles de qualité avec des coûts qui augmentent, l’adaptation permanente, les équipes derrière un spectacle, être producteur et ce que cela implique, les actions culturelles pour toucher les publics, éveiller une curiosité, la mise en mouvement comme vecteur de liberté individuelle, le rôle des artistes pour lever certains inhibiteurs personnels, la mission d’emmener l’art partout où c’est possible, le plateau sanctuaire, les liens qui s’y créent, le théâtre pour réparer les vivants, le rôle du secrétaire général, l’importance de prendre soin des artistes, le spectateur avec le témoignage de Maïa. Ce qui reste, des images, des émotions. On se sent vivant tout simplement. Que le rêve, c’est continuer, d’être une bonne personne. Que le théâtre est un lieu d’amour.
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